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LES ORIGINES : DECLIN DU CABARET-THEATRE
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La majorité des
cabarets-théâtres ferment à la fin des années
soixante victime de la concurrence des
émissions
de variétés du petit écran, des
top
clubs
de la radio, des boîtes
de nuit
où tournent des vinyles. Les loyers
et charges de ces
temples des quartiers chics sont devenus trop élevés et les
taxes des nouveaux régimes sociaux
fragilisent leur économie.
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Un nouveau genre naît
alors dans les quartiers populaires
de la gare
Montparnasse
et
du vieux
Mouffetard
inspiré du
off
de Broadway,
où le verbe est libre et la mise en scène épurée.
L'accueil et la comptabilité,
que les artistes gèrent eux-mêmes, sont assez
approximatifs, ce qui leur vaudra à leur tour les foudres du
fisc à l'origine de la disparition de nombreux lieux à la
fin des années 70...
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Avec
le réaménagement de la gare Montparnasse, le quartier du
Marais
détrône la rive gauche et révèle la génération des années
80 qui se produira ensuite au cinéma (Les Bronzés)
et à la télévision (Coluche) où se font désormais les
célébrités du "télé-théâtre" nouveau mode du
show-business.
L’ESPRIT RIVE GAUCHE
Quartier Latin
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Vieille Grille (1960)
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Coupe-Chou (1962)
Montparnasse
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Café de la Gare I
(1969-1972) Au Vrai Chic Parisien
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Café et Théâtre
d'Edgard
(1973)
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Guichet Montparnasse
(1982)
Ephémères :
Bilboquet,
Café-théâtre de l'Odéon, Cour des Miracles,
Péniche-théâtre,
Les 400 coups, Sélénite...
L’ESPRIT RIVE DROITE
Halles-Marais
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Petit Casino
(1969)
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Splendid I
(1970-1980)
Tintamarre
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Café de la Gare II (1972)
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Blancs Manteaux
(1972)
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Au Bec Fin (1973 fermé)
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Veuve Pichard
(1975)
Point Virgule
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Mélo d'Amélie
(1978)
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Sentier des Halles
(1982)
Grands
Boulevards-Bastille
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Splendid II (1980)
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Aktéon (1980)
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Main d'or (1987)
Ephémères :
Absidiole, Fanal,
Plateau 26, Tourtour...
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